Sur la base du rapport de Marianne Mikko (Estonie, SOC) et d’Ingebjørg Godskesen (Norvège, CE), l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a décidé aujourd’hui de ré ouvrir la procédure de suivi à l’égard de la Turquie jusqu’à ce que les « profondes préoccupations » concernant le respect des droits de l’homme, la démocratie et l’Etat de droit « soient traités de manière satisfaisante.
Selon Marianne Miko « Remettre la Turquie sous procédure de suivi ne doit pas être compris comme une punition mais comme un geste d’amitié » A travers l’intensification de la coopération avec les autorités turques telle que prévue par la procédure de suivi, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe veut soutenir le combat des citoyens turques et de la société civile turque pour la démocratie.
Dans leur rapport Marianne Miko et Ingebjørg Godskesen soulignent que les développements observés depuis la tentative de coup d’état du 15 juillet 2016, allant de la détention d’élus et de journalistes aux purges dans les services publics, sont inquiétants. Elles soulignent aussi que les violations répétées de la liberté des media et de la liberté d’expression, la situation dans le sud-est de la Turquie, comme les amendements constitutionnels et le référendum sur la constitution mettent en danger la démocratie en Turquie.